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  • Mapaná

    Depuis le début du processus de paix en Colombie en 2012, la démobilisation des FARC a peu à peu ouvert la voie au tourisme dans le pays. L’une des régions les plus visiblement touchées par le développement du tourisme est l’Amazonie colombienne. Le tourisme en Amazonie n’en est qu’à ses prémices. À titre de comparaison, le tourisme en Amazonie brésilienne, grande sœur de l’Amazonie colombienne, ne pèse encore qu’1 % du PIB. Cependant, la croissance économique en Amérique latine, l’augmentation des vols internationaux vers ces régions et leur accessibilité présagent un boum imminent du tourisme, et notamment du tourisme lié à la découverte de la faune sauvage. L’Amazonie abrite plus de 10 % de la biodiversité de la planète : 400 espèces de mammifères, 200 espèces de reptiles et 1 300 espèces d’oiseaux. Deux options s’offrent généralement aux touristes qui souhaitent faire l’expérience de cette abondance : la voie authentique ou la voie rapide. Pour connaître l’Amazonie brute et sauvage, les gens s’offrent généralement une excursion de trois à quatre jours à travers la jungle, pour quelques centaines d’euros. Beaucoup passent des jours, voire des semaines entières, dans la jungle sans voir l’ombre d’un mammifère avant de croiser par hasard les empreintes d’un félin ou d’apercevoir au beau milieu de la nuit les yeux brillants d’un caïman qui avance au ras de l’eau. Ils tomberont encore plus rarement nez à nez avec l’un de ces animaux. Alors, tous ? Impossible.